l’Espace Déclic a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition
Nathalie Gobin
PORTRAITS D’ATELIER
Le vernissage aura lieu le samedi 6 septembre 2025 à 18h30,précédé à 17h par une conférence de l’historien de l’art Franck Senaud, en dialogue avec le peintre David Simonetta.
Un échange vivant et captivant qui viendra rythmer ce moment de rencontre et de découverte.
Exposition du 6 septembre au 4 octobre 2025en partenariat avec le Musée intercommunal d’Étampes
Nathalie Gobin (1964–1992)
L’étoile filante de l’École d’Étampes
Tombée en peinture…
Née à Bourges, Nathalie Gobin découvre sa vocation à 11 ans face au Printemps de Botticelli à Florence. Élève du peintre Jean-Claude Schaeffer, elle rejoint ensuite l’Atelier de la Vigne à Étampes, où elle reçoit l’enseignement de Philippe Lejeune. Elle s’impose très vite par sa maturité artistique et son engagement absolu envers la peinture.
« Tombée en peinture à 11 ans (…) devant le Printemps de Botticelli. » – Nathalie Gobin
Étampes, un foyer artistique
À l’Atelier de la Vigne, Nathalie trouve un environnement propice à l’émulation artistique. Autour de Philippe Lejeune, une génération de peintres fait naître ce qu’on appellera « l’École d’Étampes », entre figuration et abstraction, tradition et modernité.
« Leur absence de préjugés est telle qu’ils aiment encore Raphaël et Corot. » – Nathalie Gobin
Elle y développe une maîtrise technique remarquable, un goût pour le portrait et une quête spirituelle profonde, souvent exprimée dans son oeuvre religieuse.
Une oeuvre lumineuse et sacrée
Son style se caractérise par une palette intense (jaune canari, cyan, vert émeraude), des compositions rigoureuses et une réinvention de l’iconographie chrétienne. Elle réalise notamment Ave Maria, une Vierge à l’Enfant aux couleurs vibrantes et à la perspective maîtrisée.
L’expérience madrilène
Lauréate de nombreux prix (Prix Brizard, Médaille d’or au Salon des Artistes français), elle intègre la Casa Velázquez à Madrid en 1990. Malgré une production riche, marquée par une nouvelle liberté de geste et de lumière (Café du Prado), l’isolement affectif pèse lourdement.
Elle met fin à ses jours en mars 1992, à 27 ans, laissant plus de 400 oeuvres préservées dans son atelier familial.
« Sans son art, comment aurait-elle su ce qu’elle était enfin ? » – Philippe Lejeune
« Elle cherchait la lumière que des nuages lui cachaient désespérément. » – Claude Gobin
Extraits d’un texte de Thomas Crosnier
Retrouvez la conférence Franck Senaud et David Simonetta :