Arwen

Arwen dessine depuis toujours, mais elle ne se destine pas à l’art en choisissant des études d’ingénieur.

En 2020, le confinement la ramène à la peinture après 20 ans d’arrêt. Sans matériel, elle utilise la gouache de ses enfants et peint sur les vitres de sa chambre. C’est une révélation.

Fascinée par le street-art, elle explore l’aérosol sur murs libres en 2021. Un an plus tard, elle se tourne vers l’acrylique sur kraft et le collage de rue, avec un focus sur le portrait féminin.

La matière la passionne : mur, bois, pierre, papier, verre, tissu… Elle privilégie la récupération et explore des médiums naturels comme le brou de noix, le vin, les pigments et les ocres. Son attirance pour l’huile se précise, appréciant sa lumière et son velouté.

Son thème central est la féminité, abordée à travers la lumière, le mouvement et le végétal, avec des couleurs sobres et naturelles.

Qu’est-ce qu’être une femme à travers le temps et les cultures ? Quelle est son histoire, sa force de vie ? Ces questions guident son travail et interpellent le spectateur.

Peindre est pour elle une interaction avec la matière, un dialogue instinctif. Plus que d’exprimer ses émotions, elle réagit à ce qui se joue sur le support, laissant émerger une poésie où se mêlent douceur, douleur et noirceur.